Un responsable du Qatar a catégoriquement démenti lundi 30 septembre les accusations d'esclavagisme ou de travail forcé d'ouvriers népalais portées contre ce pays qui doit accueillir la Coupe du monde de football 2022.
"Il n'y a pas d'esclavagisme ni de travail forcé au Qatar", a déclaré lors d'une conférence de presse Ali Al-Marri, président du Comité national des droits de l'homme, un organe lié au gouvernement. Il a démenti catégoriquement les informations du quotidien britannique The Guardian, selon lequel 44 ouvriers népalais sont morts cette année sur des chantiers au Qatar, après avoir travaillé dans des conditions s'apparentant à de l'esclavage. Jeunes pour la plupart, ils auraient été victimes d'attaques et insuffisances cardiaques ainsi que d'accidents sur leur lieu de travail.
Lire le décryptage : "Le Qatar peut-il perdre la Coupe du monde ?"
QUATRE MILLE MORTS D'ICI À 2022 ?
L'enquête du Guardian évoque des éléments qui démontrent une vaste exploitation des ouvriers étrangers, du travail forcé – parfois par 50 °C –, un refus d'accès à l'eau potable – pourtant gratuite – et des violations multiples des normes internationales en matière de droit des travailleurs. Dans des conditions sanitaires alarmantes, certains de ces ouvriers étrangers dorment à douze dans une chambre d'hôtel insalubre, en proie aux maladies.
Au rythme actuel des morts sur les chantiers au Qatar, au moins 4 000 ouvriers pourraient périr dans l'émirat avant même le coup d'envoi du Mondial 2022, a accusé jeudi 26 septembre la Confédération internationale des syndicats dans les colonnes du Guardian.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/...7513_3218.html
"Il n'y a pas d'esclavagisme ni de travail forcé au Qatar", a déclaré lors d'une conférence de presse Ali Al-Marri, président du Comité national des droits de l'homme, un organe lié au gouvernement. Il a démenti catégoriquement les informations du quotidien britannique The Guardian, selon lequel 44 ouvriers népalais sont morts cette année sur des chantiers au Qatar, après avoir travaillé dans des conditions s'apparentant à de l'esclavage. Jeunes pour la plupart, ils auraient été victimes d'attaques et insuffisances cardiaques ainsi que d'accidents sur leur lieu de travail.
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QUATRE MILLE MORTS D'ICI À 2022 ?
L'enquête du Guardian évoque des éléments qui démontrent une vaste exploitation des ouvriers étrangers, du travail forcé – parfois par 50 °C –, un refus d'accès à l'eau potable – pourtant gratuite – et des violations multiples des normes internationales en matière de droit des travailleurs. Dans des conditions sanitaires alarmantes, certains de ces ouvriers étrangers dorment à douze dans une chambre d'hôtel insalubre, en proie aux maladies.
Au rythme actuel des morts sur les chantiers au Qatar, au moins 4 000 ouvriers pourraient périr dans l'émirat avant même le coup d'envoi du Mondial 2022, a accusé jeudi 26 septembre la Confédération internationale des syndicats dans les colonnes du Guardian.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/...7513_3218.html
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